Décryptage La révolution numérique promettait l’avènement d’une « intelligence collective ». On la rend désormais responsable, parfois jusqu’au sommet de l’Etat, d’un abrutissement général. Une inquiétude dont les motifs méritent d’être examinés à la loupe.
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Qui n’a pas ressenti une petite honte à voir apparaître sa notification hebdomadaire de temps d’écran ? Qui ne s’en est jamais voulu de garder la tête penchée sur son smartphone dans les transports en commun, de passer des heures à scroller, compulsivement, des vidéos sans intérêt, plutôt que de lire, discuter, ou même divaguer ? Si ces moments nous sont pénibles, c’est qu’ils font naître en nous une impression un peu flippante : celle de devenir de plus en plus bête, et de s’y complaire.
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L’inquiétude s’est encore accrue ces dernières semaines quand notre président, jadis laudateur de la « start-up nation », s’est mis à y voir, d’abord en privé, un « problème civilisationnel ». Dont acte, le voici qui consacre une bonne part de son « rendez-vous avec la nation » du 16 janvier à expliquer vouloir « reprendre le contrôle de nos écrans qui, trop souvent, nous enferment là où ils devraient nous libérer ». Et annonce une commission d’…
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