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Paris 2024 : la flamme olympique passera-t-elle près de chez vous ? Découvrez notre carte interactive

Le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques, Tony Estanguet, le 26 avril, en Grèce. Montage Le Nouvel Obs.

Le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques, Tony Estanguet, le 26 avril, en Grèce. Montage Le Nouvel Obs. CURUTCHET VINCENT / KMSP VIA AFP

Data  La flamme olympique va entamer, à partir de ce 8 mai, un parcours long de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, jusqu’au 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture, à Paris.

Par Renaud Février

Publié le , mis à jour le

La flamme passera-t-elle près de chez vous ? C’est quasiment une certitude, étant donné l’incroyable parcours que va entamer le flambeau olympique en France à partir de ce mercredi 8 mai.

Symbole d’unité et de paix, la flamme, allumée à Olympie, en Grèce, le 16 avril, arrive à Marseille après une pérégrination grecque de onze jours – durant laquelle elle a parcouru plus de 5 200 km et 500 miles marins, et fait escale dans plus de 40 villes – et une longue traversée de la Méditerrannée de 12 jours sur le « Belem », du 27 avril à ce 8 mai.

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La flamme olympique doit entrer dans la rade de Marseille à bord du célèbre trois-mâts entouré d’une flottille de plus de 1 000 bateaux ! Le premier porteur de la flamme sur le sol hexagonal sera le nageur et champion olympique français – et marseillais – Florent Manaudou, tout un symbole lorsqu’on sait que sa sœur, Laure Manaudou, avait été la première porteuse française de la flamme à Olympie, le 16 avril.

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« On va offrir aux Marseillais et aux Marseillaises quelque chose de géant et d’extraordinaire, qui correspond à l’histoire de la ville, en déroulant le fil de l’histoire », a confié le maire de Marseille Benoît Payan à l’AFP, fin avril, rappelant que ce sont des Grecs, les Phocéens, qui ont justement créé Massalia il y a deux mille six cents ans. « Pour aller voir la cérémonie d’ouverture à Paris, ça coûte jusqu’à 2 700 euros la place, nous ce sera gratuit du matin jusqu’au concert du soir » des rappeurs Soprano et Alonzo, avait-il insisté, taquin.

Plus de 500 villes traversées

La flamme olympique entamera ensuite, dès le 9 mai, son parcours en France par une déambulation dans Marseille, qui débutera par la basilique Notre-Dame de la Garde avant de passer par la cité de la Castellane, le quartier natal de Zinédine Zidane, et finir par l’emblématique stade Vélodrome.

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Elle s’élancera ensuite à travers tout le pays, sillonnant chacune des régions hexagonales, mais également six territoires ultra-marins : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et La Réunion. Au cours des 68 étapes françaises, plus de 10 000 relayeurs se succéderont jusqu’au 26 juillet dans plus de 500 villes, pour mettre en lumière l’Histoire de France, son patrimoine naturel, sa gastronomie et sa créativité, mais également mettre à l’honneur le sport et les infrastructures françaises en la matière.

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« Le Nouvel Obs » vous propose de découvrir ce parcours dans grâce à notre carte interactive, sur laquelle chaque repère représente une étape de la flamme, que nous avons agrémenté de plus de 200 photos et de très nombreux commentaires sur le trajet.

Nous vous proposons ainsi de voyager avec la flamme olympique depuis chez vous ou de voir si elle passe près de chez vous. Grâce à notre carte, vous pourrez en effet facilement retrouver les lieux traversés par la flamme, ainsi que la date à laquelle elle sillonnera votre département.

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Les oubliés du parcours

Votre département... ou le département voisin. Car notre carte permet de le visualiser immédiatement : certains territoires semblent comme « oubliés » par le parcours de la flamme. En réalité, il faut se souvenir que le passage est particulièrement onéreux pour les conseils départementaux : 150 000 euros – 180 000 même, avec les taxes. Un prix identique pour tous les départements, au détriment donc des moins dotés d’entre eux. Dès février 2022, plusieurs collectivités – les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, l’Indre-et-Loire, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire et la Haute-Vienne, la Loire-Atlantique, les Côtes-d’Armor et l’Orne – ont d’emblée refusé de signer un chèque d’un tel montant. « Je suis tombée de ma chaise ! », avait, par exemple, confié la vice-présidente du département d’Indre-et-Loire, en charge du Sport et de la Culture à France-Bleu Touraine. « On préfère soutenir ces Jeux olympiques au travers des communes qui vont organiser des rencontres et des événements autour du sport et des JO pour les écoliers et les collégiens », avait, de son côté, argumenté la vice-présidente du conseil département de Haute-Loire en charge du sport, Brigitte Renaud, citée par France Bleu Saint-Etienne Loire.

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Dans les mois suivants, d’autres ont également jeté l’éponge, comme le Rhône (et Lyon), la Charente-Maritime, les Landes, l’Isère (et Grenoble), la Savoie... Dans certains territoires, certaines villes ou agglomérations ont toutefois décidé de prendre en charge le passage de la flamme, comme c’est le cas de Saint-Emilion, Libourne, et Bordeaux métropole, pour pallier le refus de la Gironde.

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Reste qu’in fine, certaines communes sont parfois très éloignées du parcours, en particulier dans le Massif Central. Ainsi, la ville de Murat, dans le Cantal, est située à plus de 110 km à vol d’oiseau du passage de la flamme. Un peu loin pour faire le déplacement sans doute...

Par Renaud Février

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