Israël et le Hamas « devraient être capables » de finaliser un accord de cessez-le-feu, selon la Maison Blanche

Israël a annoncé envoyer une délégation en Egypte, au lendemain de l’annonce par le Hamas qu’il acceptait un projet de trêve. Israël et le Hamas « devraient être capables » de finaliser un accord de cessez-le-feu, a indiqué la Maison Blanche.

Des Palestiniens inspectent des maisons détruites suite à des attaques israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 mai 2024.

Des Palestiniens inspectent des maisons détruites suite à des attaques israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 mai 2024. CHINE NOUVELLE/SIPA

Israël et le Hamas « devraient être capables de combler les lacunes qui restent » pour conclure un accord de cessez-le-feu actuellement en discussion, a dit mardi 7 mai le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. Il a dit espérer qu’un accord final soit trouvé « très bientôt » lors de pourparlers au Caire, en Egypte, et s’est réjoui que toutes les parties prenantes y envoient des émissaires. John Kirby n’a pas voulu préciser de quelles lacunes il était question.

Un dirigeant du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant requis l’anonymat a averti que les pourparlers autour d’un projet de cessez-le-feu dans la bande de Gaza représentaient « la dernière chance » pour obtenir la libération des otages qui y sont retenus. « La décision d’envahir Rafah montre que (le Premier ministre Benyamin) Netanyahou a pris la décision de laisser mourir les otages », a-t-il ajouté auprès de l’AFP.

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Délégation israélienne en Egypte

Israël a aussi annoncé envoyer une délégation en Egypte ce mardi, au lendemain de l’annonce par le mouvement islamiste palestinien qu’il acceptait un projet de trêve devant notamment permettre une pause dans les combats en cours depuis sept mois dans la bande de Gaza et un échange de détenus palestiniens contre des otages.

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Les détails de ce projet d’accord ne sont pas connus, mais Israël, qui refuse tout cessez-le-feu illimité réclamé par le Hamas, a annoncé la veille que ce projet était « loin des exigences israéliennes » et qu’il restait déterminé à poursuivre ses opérations à Rafah « pour exercer une pression militaire sur le Hamas ».

Le ministre de la Défense israélien a prévenu que l’armée était prête à « intensifier » ses opérations militaires contre le Hamas « dans toute la bande » de Gaza s’il n’y avait pas d’avancées sur la libération des otages. « Nous sommes prêts à des compromis pour ramener les otages, mais si nous n’avons pas le choix, nous intensifierons l’opération dans toute la bande - au sud, au centre, et au nord », a déclaré Yoav Gallant.

Israël a assuré aux Etats-Unis que son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, était « limitée » dans son ampleur et sa durée, et censée couper l’approvisionnement en armes du Hamas, a rapporté John Kirby.

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Il a répété que Washington restait opposé à une offensive terrestre « majeure » à Rafah, et veut que le point de passage pour l’aide humanitaire à la frontière égyptienne, fermé par l’armée israélienne, soit réouvert « aussi rapidement que possible. »

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