Règles du scrutin, les principaux enjeux… Tout ce qu’il faut savoir avant les …
Série Les héritiers ne se sont jamais aussi bien portés. Le monde de Zola et de Balzac se reconstitue sous nos yeux. Et pourtant, nombreux sont les économistes, libéraux comme keynésiens, qui tiennent l’héritage pour un archaïsme.
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Comment Rockefeller est-il devenu riche ? Eh bien, un jour, il a trouvé dans le ruisseau une pomme, il l’a frottée, nettoyée et l’a revendue. Avec l’argent gagné, il a acheté trois pommes un peu passées, qu’il a polies et revendues pour pouvoir en acheter neuf autres. Avec la vente de ces neuf fruits, il a réussi à en obtenir une quinzaine. Et puis… son grand-père est mort et il a hérité d’une fortune colossale. Cette plaisanterie, dont il est impossible de retracer l’origine – elle est parfois attribuée à David Rockefeller lui-même – suffit à faire éclater le mythe d’une société où les meilleurs s’enrichissent grâce à leur application, leur ingéniosité et leur labeur quotidien.
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La boutade est plus que jamais d’actualité. En 2021, le très centriste Conseil d’Analyse économique (CAE), organisme rattaché au Premier ministre, soulignait le « retour de l’héritage ». Alors qu’au début du XXe siècle, une série de chocs – les guerres et les crises – avait fait pâlir les rentiers de la Belle Epoque, nous sommes en train d’assister à une nouvelle stratification. Les chiffres sont édifiants : 50 % des Français héritent de moins d…
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