Meeting du RN à Paris : Le Pen diabolise Bruxelles et Bardella n’a rien de neuf à ajouter...
Critique Drame par Romain de Saint-Blanquat avec Léonie Dahan-Lamort, Lilith Grasmuth (France, 1h27). En salle le 15 mai ★☆☆☆☆
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1967, deux pensionnaires d’un lycée catholique se font la belle. Pour aller danser, bien sûr. Françoise, qui passe sa vie à interroger son pendule – celui-ci vient de lui annoncer sa mort imminente – entraîne Delphine dans ce qu’elle pense être sa dernière nuit. Toutes deux troquent leurs bouses bleues contre des tenues seyantes. Après un automobiliste ténébreux et un motard sexy, un jeune vampire à frisettes (précision : c’est Mardi Gras) attire l’attention de Françoise…
Le décor est laid, l’image triste, l’interprétation approximative et le scénario semble un salmigondis d’idées piquées à droite à gauche. On voit bien l’intention : conter la fin de l’adolescence via un univers suranné où le mal rôde. Mais à part nous faire réfléchir sur le fait que l’uniforme pour tous n’empêche pas les bêtises, « la Morsure » ressemble surtout à un téléfilm des années 1970.