« J’ai pris un rendez-vous à la banque et je suis tombée de haut » : acheter un logement, le rêve contrarié de nombreux jeunes
Décryptage Taux d’intérêt élevés, apports conséquents… Beaucoup de jeunes renoncent à leur projet de devenir propriétaire. Pour les primo-accédants, les conditions pour acheter se révèlent de plus en plus complexes.
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A chaque fois qu’elle balade son bouledogue français dans son quartier, Victoire lève curieusement la tête sur les pancartes affichées aux balcons. « Dès que je vois un panneau “A vendre” je vais regarder l’annonce pour voir comment est l’appartement », raconte la jeune femme de 27 ans. L’année dernière, cette category manager dans une entreprise agroalimentaire a esquissé un projet d’achat dans le Val-de-Marne avec son compagnon, chef de projet. Leur rêve : trouver un cocon, pas trop éloigné des transports en commun, avec au moins deux chambres. Le couple se partage 80 000 euros de revenus brut par an et a un confortable apport de 100 000 euros.
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Des conditions idéales sur le papier, qui ne sont pourtant pas suffisantes. « J’ai pris un rendez-vous à la banque et je suis tombée de haut. On ne nous proposait que 380 000 euros, apport inclus, avec un taux à 4 % », soupire Victoire. Depuis, le couple abandonne peu à peu son projet. « On continue de regarder, si jamais on tombe sur une bonne affaire mais nous ne sommes plus en recherche active. On préfère accéder à la propriété le jour où on …
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