Entretien Six mois après les crimes commis par le Hamas, l’essayiste et ancien ambassadeur de la Palestine à l’Unesco dénonce la « vengeance » d’Israël sur « tout un peuple », et la nouvelle « Nakba » que l’Occident laisse advenir.
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Né à Haïfa, Elias Sanbar avait 14 mois quand a eu lieu la Nakba, la « catastrophe » : au cours de la guerre israélo-arabe de 1948, des centaines de milliers de Palestiniens ont, comme sa famille, été poussés à l’exil ou vers la bande de Gaza. Victime d’une inflammation des paupières, une réaction à la peur de sa propre mère, l’enfant a vécu ces terribles journées les yeux fermés : « Mon exil a commencé par un trou noir », dit-il.
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Soixante-seize ans plus tard, l’angoisse vécue par cet enfant a rattrapé l’intellectuel qu’il est devenu. L’infatigable militant du mouvement national palestinien publie « la Dernière Guerre ? », dans la collection « Tracts » de Gallimard. Et nous fait part de ses réflexions sur le conflit en cours à Gaza.
Comme militant de la paix, vous se…
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